Danger de l’aspartame

danger de l'aspartame


On en trouve partout ! Produits alimentaires dits “light”, “sans sucre” (chewing-gum, boissons light, bonbons, produits pharmaceutiques…) soit plus de 6000 produits contiennent de l’aspartame, édulcorant chimique (Canderel, Nutrasweet…).

L’aspartame est un édulcorant artificiel utilisé dans de nombreux aliments et boissons sans sucre. Il est environ 200 fois plus sucré que le sucre, ce qui signifie qu’il peut être utilisé en très petites quantités pour obtenir le même niveau de douceur.

Utilisé depuis 1988 en France, l’aspartame est présent dans plus de 6000 produits alimentaires, en particulier ceux commercialisés comme « allégés ». On le retrouve notamment dans les sodas sans sucres, les yaourts 0%, les chewing-gums et bien d’autres produits de grande consommation. Malgré son omniprésence, il est au cœur d’une controverse persistante concernant ses effets potentiellement délétères sur la santé.

L’aspartame est suspecté de favoriser plusieurs pathologies graves. Outre les soupçons de cancérogénicité, des études ont mis en lumière un lien possible avec un risque accru de diabète ainsi qu’un impact négatif sur la grossesse, notamment en favorisant les accouchements prématurés. Ces effets préoccupants posent la question de la nécessité de maintenir cet additif sur le marché alors que des alternatives plus sûres existent.

L’aspartame a été approuvé pour l’utilisation dans les aliments et les boissons par de nombreuses autorités sanitaires à travers le monde, y compris la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis et l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Ces organismes ont conclu que l’aspartame est sûr pour la consommation humaine dans les quantités recommandées mais il y a de nombreuses questions et controverses comme ces 2 récentes études mettent en évidence les dangers de l’aspartame, qui en 2023 a été quasiment déclaré comme cancérigène (voir plus loin):

  • naissances prématurées pour les femmes enceintes
  • cancer du foie et du poumon chez les souris mâles

Un première étude, menée par le Danois Thorhallur Halldorsson, sur près de 60.000 femmes enceintes, montre que la consommation de boisson gazeuse contenant un édulcorant augmente en moyenne de 38 % les risques de naissance prématurée.

Une deuxième étude, conduite par le chercheur italien, Morando Soffritti, de l’Institut Ramazzini de recherche en cancérologie environnementale, met en évidence l’impact de l’aspartame sur les souris. En effet, l’édulcorant, ferait augmenter les risques de cancers du foie et du poumon chez les souris mâles. Cette étude montre, en revanche, que l’aspartame n’a pas les mêmes conséquences chez les femelles.

Selon le Réseau environnement santé (RES) 200 millions de personnes consomment régulièrement de l’aspartame.

« Ce ne sont pas des produits anodins (…) pourquoi ne prend-on pas de précaution pour la femme enceinte alors qu’on a des études qui montrent un effet ? » déclare Laurent Chevallier, médecin nutritionniste CHU de Montpellier et responsable de la commission alimentation RES.

Voici quelques points à considérer à propos de l’aspartame :

Phénylcétonurie (PCU): L’aspartame est décomposé dans l’organisme en plusieurs produits chimiques, dont la phénylalanine. Les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare, ne peuvent pas métaboliser la phénylalanine, ce qui peut entraîner des dommages au cerveau. Les personnes atteintes de PCU sont donc conseillées d’éviter l’aspartame.

Recherches contradictoires : Certaines études ont suggéré un lien entre la consommation d’aspartame et divers problèmes de santé, y compris les maux de tête, le cancer et les troubles neurologiques. Cependant, d’autres études n’ont pas trouvé de lien, et les autorités sanitaires ont généralement conclu que l’aspartame est sûr à consommer dans les limites recommandées. Ceci dit, en mars 2022, une étude de chercheurs français faisait un lien entre sa consommation, comme d’autres édulcorants, et un risque accru de maladies cardiovasculaires

Consommation excessive : Comme pour tout, une consommation excessive d’aspartame peut être nocive. Il est important de rester dans les limites recommandées pour la consommation d’aspartame.

Même si les édulcorants artificiels peuvent aider à réduire l’apport calorique, ils ne devraient pas remplacer une alimentation équilibrée et riche en fruits, légumes, grains entiers et protéines maigres.

En 2023, le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé a pour la première fois évalué les effets sur la santé de cet édulcorant artificiel sur l’homme. L’aspartame a été classé comme étant « peut-être cancérogène pour l’homme », vendredi 14 juillet, par l’OMS: https://www.who.int/news/item/14-07-2023-aspartame-hazard-and-risk-assessment-results-released

Le 4 février 2025, l’ONG Foodwatch, la Ligue contre le cancer et l’application de nutrition Yuka ont conjointement lancé une pétition demandant son interdiction pure et simple au sein de l’Union européenne. Cette initiative, diffusée dans 11 pays européens, vise à exercer une pression sur les institutions européennes pour que cet additif soit banni et à inciter les États membres à prendre des mesures immédiates.

Philippe Bergerot, président de la Ligue contre le cancer, estime qu’il est inacceptable d’exposer la population à un risque évitable. Il interpelle ainsi les décideurs politiques en leur demandant d’assumer leurs responsabilités et d’interdire cet édulcorant controversé.

L’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) a réévalué l’aspartame en 2013 et n’a pas jugé nécessaire de le remettre en question. Cependant, Foodwatch, la Ligue contre le cancer et Yuka dénoncent un manque de transparence dans cette évaluation. Un rapport publié récemment par Foodwatch révèle qu’environ 75% des études jugées fiables par l’EFSA ont été financées ou influencées par l’industrie agroalimentaire. Ce constat jette un sérieux doute sur l’objectivité de l’analyse des risques réalisée par l’institution européenne.

Cette campagne contre l’aspartame s’inscrit dans une dynamique plus globale de lutte contre les additifs alimentaires nuisibles. Foodwatch mène déjà un combat contre l’utilisation des sels de nitrites dans l’alimentation, des substances également suspectées de présenter un danger pour la santé. L’objectif est clair : exiger une réglementation plus stricte pour protéger les consommateurs contre les substances dont la dangerosité est avérée ou fortement suspectée.

En attendant une prise de position des autorités européennes, les consommateurs peuvent d’ores et déjà limiter leur exposition à l’aspartame en surveillant les étiquettes des produits alimentaires. Il est identifiable sous la mention « E 951 ». Se tourner vers des alternatives naturelles comme la stévia ou le sucre de coco peut être une solution pour éviter cet additif controversé.

La pétition lancée par Foodwatch, Yuka et la Ligue contre le cancer constitue un levier d’action pour obtenir des mesures concrètes. La balle est désormais dans le camp des décideurs politiques. Seront-ils à la hauteur des attentes de la population en matière de santé publique ?

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