A la suite de la plainte contre Sanofi, le laboratoire qui fabrique la Dépakine (valproate de sodium), principal médicament pour éviter les crises d’épilepsie, il semblerait que les médecins aient reçu la consigne sinon l’ordre de ne plus prescrire de Dépakine, à qui que ce soit, homme, femme, enfant.
Les pharmacies seraient aussi bloquées et ne pourraient plus délivrer de Dépakine.
A la base de la plainte contre Sanofi, il y a ce pauvre enfant souffrant du syndrome de valporate (ou spina bifida , une malformation congénitale caractérisée par une anomalie de la fermeture du tube neural ) car sa mère, quand elle était enceinte, prenait de la Dépakine sans savoir que ce médicament pouvait amener des complications dans son état (Sur la notice, les alertes à ce propos ne sont mentionnées que depuis 2000 et + clairement 2006).
En attendant l’issue de la plainte et du procès (avec de lourdes accusations comme administration de substance nuisible, atteinte involontaire à l’intégrité de la personne, tromperie aggravée, mise en danger d’autrui, non-signalement d’effets indésirables graves), si le blocage dont parlent certains médecins est vrai, comment vont faire les milliers d’épileptiques qui doivent prendre 1, 2 ou 3 cachets de Dépakine chaque jour au risque sinon de faire des crises d’épilepsie ?
Pourquoi ne pas faire confiance aux médecins qui savent quand même si leur patient est ou n’est pas une femme enceinte ?
On n’hésite pas à bloquer la délivrance de Dépakine et donc à risquer la santé et la vie de milliers de personnes (imaginez une crise d’épilepsie au volant..) au nom sans doute du principe de précaution ..
Mais d’un autre côté, l’expert chargé d’examiner l’affaire est Bernard Rouveix, un expert mis en examen le 17 juillet 2013 dans l’affaire du Mediator pour prise illégale d’intérêts. Où est alors le principe de précaution ?