Le rétinol, cet ingrédient vedette des produits anti-âge, est actuellement sous surveillance étroite par la Commission Européenne, qui envisage de le restreindre sur le marché européen. Cette molécule, reconnue pour ses propriétés bénéfiques contre les signes de l’âge, tels que les rides, l’acné, ou encore les taches pigmentaires, pourrait voir sa libre commercialisation limitée.
En théorie, le rétinol agit à la fois en surface et en profondeur de la peau pour combattre le vieillissement. L’Union Européenne prévoit de réguler sa vente, non pas en interdisant totalement le rétinol, mais en contrôlant sa concentration dans les produits cosmétiques.
Cette décision européenne n’est pas motivée par une quelconque dangerosité du rétinol, mais vise plutôt à limiter la surexposition à la vitamine A. À des doses élevées, cette dernière pourrait provoquer des problèmes cutanés et affecter la solidité des os. Le but est de réduire l’exposition globale à la vitamine A, qui, même en quantités inférieures dans les cosmétiques par rapport à l’alimentation, pourrait présenter des risques pour les consommateurs les plus exposés.
À partir de 2026, les crèmes et sérums contenant plus de 0,3% de rétinol ne seront plus vendus librement en Europe, avec des restrictions encore plus sévères pour les produits corporels, fixées à 0,05%.
Des produits populaires comme ceux de The Ordinary ou Paula’s Choice, qui dépassent ces nouvelles normes, ne seront pas immédiatement retirés du marché. Les fabricants auront trois ans pour reformuler leurs produits s’ils souhaitent continuer à les vendre en Europe.