ADN, folates et infertilité

15 à 30% des couples qui consultent un médecin pour un problème de fertilité ne trouvent pas de réponse à leur incapacité à concevoir spontanément.

De nombreuses études mettent en cause l’intégrité de l’ ADN des gamètes dans les échecs de fécondation ou dans l’échec du développement embryonnaire précoce.

Les altérations de l’ ADN des gamètes (mesurées par la mesure du DFI et de la décondensation) sont d’origines diverses mais impliquent souvent des phénomènes de stress oxydant et d’hypométhylation.

Les folates jouent dans ce dernier cas un grand rôle.

Les antioxydants (vitamine E, C – à très faible dose) favorisent l’intégrité des gamètes, notamment la figue de barbarie (phénols, flavonoïdes, HSP bétalaines). A ces antioxydants s’ajoute le complexe B, comprenant B6, B9 et B12.

Les folates appartiennent au groupe de vitamines B et sont largement impliqués dans le métabolisme de l’homocystéine.

Un déficit nutritionnel ou génétique de folates entraîne une hyperhomocystéinémie, associée à diverses pathologies: augmentation de l’expression de cytokine inflammatoire, altération de la biodisponibilité nitrique, induction de stress oxydant, activation de l’apoptose et une methylation défectueuse.

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