Une pneumonie aigüe frontale est le terme utilisé par l’AFP pour nommer la maladie du président de L’UDI, Jean-Louis Borloo. Il s’agit en réalité d’une « pneumonie franche lobaire aiguë » ou « pneumopathie ».
Cette pneumonie aigüe est donc d’une maladie des poumons causée dans 80-90% des cas par un germe, le pneumocoque, qui se réveille soudainement suite à un coup de fatigue ou un coup de froid. Elle peut affecter toutes les personnes mais touche principalement les enfants, les personnes âgées et les personnes dont le système immunitaire est défaillant. Elle peut aussi résulter d’une pneumonie atypique ou de la pollution de l’air.
Une pneumonie aiguë prise à temps et sans complications, se traite par prise d’antibiotiques durant 7 à 8 jours et nécessite au maximum 15 jours de repos.
Au-delà de 75 ans, la pneumonie aiguë peut être grave si elle n’est pas traitée rapidement, et peut amener des complications sérieuses, surtout chez les patients déjà fragiles.
Lorsqu’une hospitalisation est nécessaire, la kinésithérapie respiratoire et la ventilation non invasive faciliteront la réoxygénation du sang au niveau des poumons. Mais qui dit hospitalisation ne veut pas forcément dire un long séjour hospitalier ; c’est une décision de précaution afin d’observer de manière attentive l’évolution de la pneumonie jusqu’à l’assurance que l’infection répond au traitement.
En cas d’échec de ces mesures, un transfert en réanimation et parfois une intubation seront nécessaires.
Il peut arriver que de graves complications surviennent :
– un abcès du poumon : température désarticulée, baisse de l’état général
– une pleurésie purulente
– une septicémie à pneumocoques
Et dans le pire des scénarios une pneumonie aiguë frontale peut aboutir à un décès du patient notamment si le sujet est âgé ou alcoolique.