Autant il est logique de passer une visite médicale d’aptitude au sport quand on est adulte, autant cela peut paraître incongru quand on est enfant.
Pourtant, les enfants qui font du sport devraient passer des visites ne serait-ce que pour chercher d’éventuelles anomalies constitutionnelles.
Les jeunes ne sont pas épargnés par la mort subite du sportif. Chaque année en France on déplore sur le terrain 2,3 décès par million de pratiquants de moins de 35 ans. Le coeur des jeunes sportifs est parfois trop gros et de texture hétérogène. Parfois aussi, il y a des troubles de la propagation de l’influx électrique et l’enfant a des pertes de connaissance, des battements de coeur irréguiliers ou des essoufflements.
Le jeune sportif peut aussi présenter un souffle cardiaque la plupart du temps anodin car provoqué par une contraction énergique du coeur.
Dans le cas d’un enfant participant à des compétitions, un électrocardiogramme devrait être réalisé tous les 2 ans !
La colonne vertébrale, ses déviations et notamment la scoliose doivent aussi être vérifiées. La scoliose peut évoluer rapidement lors de la croissance et devenir handicapante. Une « bonne » activité sportive améliore la force, la souplesse et la coordination du dos.
Un autre cas assez fréquent est un problème au niveau des genoux (genoux en X) des des pieds. Une paire de semelles correctrices peut corriger le problème.
Attention aussi aux lésions de fatigue pouvant venir d’un surmenage ou d’un surentraînement. On pourra se rassurer à ce sujet en vérifiant si l’enfant dort assez et n’est pas sujet à des sautes d’humeur, caractéristiques de surmenage.