Efficacité des substituts de nicotine remise en cause.
Les patchs, chewing gum et autres substituts de nicotine ne seraient que de la poudre aux yeux !! Pourtant ils représentent 85 % des méthodes pour arrêter de fumer !!
L’effet de dépendance à la nicotine est lié à d’autres molécules, les inhibiteurs de monoamine-oxyadases (IMAO) que l’on trouve dans la fumée de cigarette.
D’après le professeur Jean-Pol Tassin, neurobiologiste, directeur de recherches à l’Inserm, professeur au Collège de France et spécialiste de l’addication et du sevrage : « Pendant dix ou quinze jours en début de sevrage, les IMAO restent dans l’organisme de l’ex-fumeur. La nicotine peut donc agir. Ensuite, les patchs, gommes et autres n’ont qu’un effet placebo. »
De plus, si toutefois les substituts de nicotines « apaisent » l’ex-fumeur des symptômes de sevrage liés à la dépendance physique, à savoir les envies compulsives de fumer, les troubles du sommeil, de la mémoire et de la concentration. Mais ils n’ont pas d’action sur la dépendance psychologique liée à l’habitude et au plaisir du geste de fumer.
Des chiffres révélateurs !
51% des études signées par des chercheurs de l’industrie pharmaceutique montrent l’efficacité des substituts de nicotine.
22% seulement des études signées par des chercheurs indépendants révèlent cette efficacité.
Nous ferions nous encore rouler dans la farine par l’industrie pharmaceutique ?