Dès le 1er mai, le moustique-tigre, appelé aussi Aedes albopictus, sera placé sous surveillance renforcée dans le sud de la France. Ce dispositif de surveillance est déjà mis en place sur la côte atlantique depuis mi-avril.
Le moustique-tigre est mis sous surveillance car il peut transmettre certaines maladies infectieuses comme la dengue et le chikungunya. Ces infections provoquent une fièvre brutale et de fortes douleurs articulaires.
Les habitants des Alpes-Maritimes, de Haute-Corse, de Corse du Sud, des Bouches du Rhône, de l’Hérault, du Gard, du Vaucluse et de la côte atlantique sont invités à participer à cette surveillance en détruisant toutes les zones humides propices à la reproduction des moustiques-tigre comme les soucoupes de pots de fleurs, vases, gouttières, bâches… tout simplement toutes les eaux stagnantes autour des habitations.
Il est également demandé aux voyageurs d’être vigilants et de se protéger des piqures de moustiques dans les pays où les virus du chikungunya et de la dengue sont déjà en circulation.