Sans tomber dans la psychose, beaucoup de femmes enceintes s’inquiètent et se posent des questions concernant l’utilité et les éventuels effets du vaccin contre lagrippe A H1N1
Il faut savoir que la vaccination contre la grippe A est recommandée chez les femmes enceintes qui risquent de développer des complications. De plus, les effets du virus de la grippe au cours de la grossesse et sur le fœtus sont difficiles à étudier. Mais selon une grande étude, contracter la grippe en fin de grossesse multiplie par 4,7 le risque d’être hospitalisée pour des complications cardiorespiratoires. Quelques études montrent également un risque accru d’infections fœtales avec en particulier des manifestations cardiaques. En revanche, aucune anomalie congénitale, ni aucune influence sur le poids de naissance n’ont été associées à l’infection grippale. Chez le nouveau-né maintenant, on sait que l’infection peut être fatale et que le risque d’hospitalisation en cas d’infection grippale est deux fois supérieur entre 0 et 6 mois par rapport aux enfants plus âgés.
C’est pourquoi le gouvernement invite les femmes enceintes de plus de trois mois et les bébés âgés de six mois à deux ans à se faire vacciner contre le virus H1N1 dans les centres de vaccination. Le vaccin Panenza de Sanofi-Pasteur leur sera en priorité injecté. Il s’agit d’un second vaccin, cette fois, sans adjuvants.
Principe de précaution, pourquoi ? Les vaccins avec adjuvants comportent-ils vraiment des risques ?
Les adjuvants sont des produits ajoutés dans les vaccins destinés à renforcer la fabrication des anticorps. Mais certains estiment qu’ils peuvent provoquer l’apparition de maladies auto-immunes (dysfonctionnement du système immunitaire). Par précaution, le ministère de la Santé, a décidé de proposer aux femmes enceintes des vaccins sans adjuvants.