L’obésité ne se manifeste pas de la même manière chez les femmes et chez les hommes. On distingue principalement deux types : l’obésité gynoïde, caractéristique des femmes, et l’obésité androïde, plus fréquente chez les hommes. Comprendre leurs différences permet d’adapter la prévention et la prise en charge.
1) L’obésité gynoïde : l’obésité de la femme
L’obésité gynoïde correspond à une surcharge graisseuse localisée sur le bas du corps : hanches, fesses et cuisses.
- Cette répartition est liée à la présence de récepteurs hormonaux sur les cellules graisseuses de ces zones.
- Ce stockage répond à un rôle biologique ancien : constituer des réserves pour la grossesse et l’allaitement.
Particularités
- Elle touche surtout les femmes.
- Elle est souvent associée à la cellulite, difficile à éliminer.
- Elle n’augmente pas directement les risques cardiovasculaires, contrairement à l’obésité androïde.
Inconvénient principal
La cellulite est tenace. Elle peut apparaître même chez des femmes minces et être accentuée par :
- le tabac,
- le stress,
- la pilule contraceptive,
- la sédentarité,
- les grossesses,
- une mauvaise circulation veineuse,
- une alimentation déséquilibrée.
2) L’obésité androïde : l’obésité de l’homme
L’obésité androïde se caractérise par une accumulation de graisse sur le haut du corps, en particulier au niveau de l’abdomen.
- Elle touche principalement les hommes, mais certaines femmes peuvent aussi en développer.
- Le diagnostic se fait facilement par la mesure du tour de taille.
Risques associés
- L’obésité androïde est un facteur de risque majeur pour les maladies cardiovasculaires.
- Un excès de graisse abdominale augmente le risque d’infarctus et d’AVC, autant que l’hypertension artérielle ou le cholestérol élevé.
Bon point
Un régime alimentaire équilibré et une activité physique régulière permettent en général de réduire assez efficacement ce type d’obésité.
3) Prévenir et agir
- Surveiller son alimentation : limiter les excès caloriques, privilégier fruits, légumes, fibres et protéines maigres.
- Bouger régulièrement : activité cardio et renforcement musculaire.
- Limiter les facteurs aggravants : tabac, stress chronique, excès d’alcool.
- Suivi médical : un contrôle régulier du poids, du tour de taille et des bilans sanguins permet de dépister les complications.
L’obésité gynoïde et l’obésité androïde diffèrent par leur localisation et leurs conséquences sur la santé. Si la première est surtout esthétique et difficile à corriger, la seconde expose à des risques cardiovasculaires sérieux. Dans les deux cas, adopter une hygiène de vie équilibrée reste la meilleure prévention.
FAQ
Quelle obésité est la plus dangereuse ?
L’obésité androïde (graisse abdominale) est la plus à risque, car elle favorise les maladies cardiovasculaires.
La cellulite est-elle une forme d’obésité ?
Non. La cellulite peut apparaître même chez les femmes minces. Elle est liée à des facteurs hormonaux et circulatoires.
Comment mesurer l’obésité androïde ?
En mesurant le tour de taille. Un excès abdominal est un signal d’alerte, même sans surpoids global.
Peut-on perdre de la graisse gynoïde facilement ?
C’est plus difficile car elle est influencée par les hormones. Une alimentation saine et le sport aident, mais la cellulite reste souvent persistante.