L’alimentation pendant l’entrainement d’endurance

Les collations jouent un rôle fondamental dans l’entraînement des sportifs d’endurance. Elles ne sont pas une simple option, mais une nécessité pour garantir un apport énergétique continu et éviter toute baisse de régime au fil de l’effort. Contrairement à certaines idées reçues, consommer des glucides en dehors des repas principaux n’est pas un luxe réservé aux compétitions, mais bien une habitude à intégrer dans l’entraînement quand la séance est vraiment d’endurance.

L’importance des collations pour l’endurance

Un apport énergétique constant est indispensable pour soutenir un effort prolongé. Les repas principaux, aussi bien composés soient-ils, ne suffisent souvent pas à couvrir les besoins liés à un entraînement intense. Les collations permettent de maintenir des niveaux de glycogène adéquats et d’éviter la fatigue prématurée. En clair, négliger ces apports, c’est prendre le risque d’une baisse de performance et d’une récupération moins efficace.

Fausse bonne idée : la restriction calorique

Certains sportifs, influencés par des régimes restrictifs ou des croyances erronées, pensent que limiter leur apport calorique leur permettra d’être plus performants ou de mieux contrôler leur poids. C’est une erreur. Réduire les apports énergétiques, notamment en glucides, peut nuire autant à la performance qu’à la récupération. À moins de suivre un régime cétogène bien structuré où les lipides prennent le relais des glucides, il est contre-productif de chercher à limiter ces derniers. Un déficit énergétique chronique peut entraîner des baisses de forme, des blessures et, à terme, des troubles métaboliques.

Les mythes à déconstruire

Beaucoup de sportifs hésitent à manger pendant l’entraînement, craignant des désagréments digestifs ou pensant que cela alourdit l’estomac. Pourtant, l’organisme s’adapte très bien à une prise alimentaire modérée en cours d’effort, à condition de choisir les bons aliments. De même, la croyance selon laquelle les glucides ne servent qu’en compétition est infondée. En réalité, les intégrer régulièrement dans l’entraînement permet d’habituer le corps à les utiliser efficacement et d’optimiser leur rôle en situation d’effort maximal.

Intégrer les collations dans sa routine

Plutôt que de voir les collations comme une contrainte, il faut les considérer comme un levier de progression. Une prise alimentaire adaptée au moment de l’entraînement peut prendre différentes formes :

  • Avant l’effort : une source de glucides à assimilation lente pour stabiliser l’énergie.
  • Pendant l’effort : une petite quantité de glucides rapides si la séance est longue ou intense.
  • Après l’effort : une collation riche en glucides et en protéines pour optimiser la récupération.

En adoptant ces bonnes pratiques, les sportifs maximisent leur potentiel et réduisent les risques de coup de fatigue. Une bonne alimentation ne remplace pas l’entraînement, mais elle en est un pilier incontournable.

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