La vitamine B1 permet d’utiliser les glucides (sucres) apportés par l ‘alimentation, véritables combustibles cellulaires, d’où son intérêt chez les sportifs. La vitamine B1 permet aussi de métaboliser l’alcool, d’où les déficits graves chez l’alcoolique. Enfin, la B1 jouerait le rôle de messager chimique dans le cerveau pour la mémoire.
La vitamine B1 est très répandue. Elle est aussi très fragile et la cuisson peut en détruire jusqu’à 60%, d’où le conseil d’une cuisson courte, avec peu d’eau, dans un récipent ouvert si possible.
La carence en vitamine B1 est responsable d’une maladie assez grave: le béri-béri. Les alcooliques peuvent souffrir de déficiences entraînant insuffisance cardiaque, troubles neurologiques et psychiques. Des déficits plus discrets peuvent toucher les adolescents qui consomment trop de sucres simples (confiseries, barres chocolatées, boissons gazeuses) et pas assez d’aliments complets.
La vitamine B1 est dépourvue de toxivité, même à dose élevée. Elle est éliminée par les selles si elle est absorbée en trop grande quantitée.